Et si le Tourisme changeait de Nature sur Terre.

Avant, le tourisme dans ses lettres de noblesse, il s’appelait Voyages, avec un grand vais (je vais). Il était toujours, dans ses effets, source d’inspiration, de retour à l’intérieur de soi, de création pour les arts et ses serviteurs (poésie, littérature, peinture, musique,..), de découverte et d’enrichissement de nouvelles connaissances, expériences, de dépassement de soi, de contemplation de la beauté des autres, de la Nature, de la Terre. Le voyage était une source inépuisable de fraternité.

Aujourd’hui les transports aériens, low-cost détrônent  la voiture  depuis plus de 15 ans à une vitesse fulgurante: en un éclair on est sous les tropiques. Le tourisme aujourd’hui n’est pas loin de la scène du film de Luc BESSON « LE cinquième élément » ..bienvenu à Floston Paradise avec Ruby ROD!

Comme le déplacement ne représente plus qu’une part minime du budget vacances, le montant principal de l’argent dépensé ne se fait pas toujours de belles manières (hôtel, repas, souvenirs souvent fabriqués en chine ou Inde).

Il n’y a pas à mon sens de retombées vertueuses pour le pays visité et tous les êtres vivants qui l’habitent ! Les retombées principales étant des augmentations de véhicules circulant, et donc de routes et d’infrastructures, de pollutions,  des augmentations du nombre de lits, de besoin en eau, de station d’épuration etc...

L’économie du Tourisme, sa nature,  devrait être totalement revisitée pour proposer un vrai Tourisme pédagogique et scientifique sur le Vivant, avec plus de conscientisation des liens et interactions  avec les éléments, la Nature. Nous pourrions mettre en œuvre  un tourisme de la conscience du Vivant,  plus axé sur la science de la Nature, sur l’intelligence du Vivant, la communication intuitive avec les animaux les plantes les roches, les amenées scientifiques faites dans ce domaine...un tourisme de la découverte , de la préservation de l’harmonie, des équilibres naturels et la beauté des règnes, de la participation, de l’échange ,du partage, de l’ intelligence du cœur.

Un tourisme où les êtres vivants, tous autant qu’ils sont, sont  impliqués dans la rencontre avec l’étranger, le touriste, le découvreur, l’Hôte, notre hôte que nous avons négligé et oublié!

 Même les noms de certains lieux devraient être changés ! Car les mots ont leur propre vibration (ils contiennent une énergie, une fréquence, des informations). Ainsi, ces informations de mémoires négativantes encombrent les corps émotionnels de tous les êtres vivants et de la Terre, de  l’ éthérique de  l’ inconscient collectif.

Tant pour l’ énergie vitale des  « touristes » que pour les lieux, il est dommageable, pour tous les êtres vivants et y compris pour l’inconscient collectif  de conserver des noms de lieux s’appelant « Crémats » ( brulés en occitan  pour ne pas dire cramés ) ou des Rues « du Bucher » ou des impasses du Soleil, ou des statues d’un  Tyran encore érigée alors qu’il a été condamné de crime contre l’ humanité, ou même pour Vichy de songer à créer un musée de collaboration ...L’énergie des mots ou du nom du personnage dans le cas d’une statue  véhicule ces souffrances ne les transmutent en aucun cas.

Quelle vision du monde et de l’humain ont les nouveaux  enfants qui arrivent lorsque les parents les emmènent, pour ne pas dire les trainent  dans ces lieux, musées, exposition, châteaux ? Vont-ils trouver cela normal ? Vont-ils s’habituer à des choses innommables, inacceptables, indignes ! 

Quelle conscience peut il y avoir tant chez celui qui développe ce type de Tourisme autant que chez celui qui le consomme ?

Ne devrions nous pas choisir délibérément de panser les plaies, de fraterniser, de se concentrer sur le beau du renouveau ?

Au Japon, 74 ans après « bad boy » (notez là encore l’importance et l’énergie du nom de baptême de la bombe atomique), à Hiroshima, la place qui rend hommage aux victimes a été nommée la place de la Paix ! A méditer.

Alors renouvelons nos traditions d’accueil et d’hospitalité avec le vivant sous toutes ses formes !